Pour la consommation alimentaire

Les caramboles mûres sont mangées telles qu'elles, découpés et servies en salades, ou utilisées pour garnir des avocats ou des fruits de mer. Elles sont aussi utilisées dans des puddings, des tartes, des ragoûts et des spécialités à base de curry. Les Chinois cuisinent la carambole avec du poisson. Les Thaïlandais font bouillir le fruit vert découpé avec des crevettes. Les fruits qui ne sont pas encore tout à fait mûrs sont salés, mis à mariner dans du vinaigre, transformés en confiture ou mis en conserve. Sur le continent Chinois et à Taiwan, les caramboles sont découpées dans le sens de la longueur puis plongées dans du sirop et mises en boite pour être exportées. Dans le Queensland, le type de carambole le plus doux est cuisiné vert comme un légume. Les coupes-transversales du fruit peuvent être tartinées de miel, mises à reposer toute la nuit, puis légèrement cuites et placée dans des bocaux stérilisés. Certains y ajoutent du raisin pour donner au produit plus de caractère. Un condiment, composé de fruits encore verts auquel on ajoute du raifort, du céleri, du vinaigre puis des assaisonnements et des épices, est aussi fabriqué.

Les fruits aigres, percés pour permettre une absorption de sucre et mijotés dans du sirop, à 33 º Brix pour commencer puis ensuite à 72 º, ont fait une sucrerie de qualité acceptable même si la peau était trop épaisse.

Il arrive que les fruits mûrs soient séchés en Jamaïque.

Le jus de carambole est servi en temps que breuvage rafraîchissant. A Hawaii, le jus des fruits aigres est mélangé avec de la gélatine, du sucre, du jus de citron et de l'eau bouillie pour faire du sorbet. Les Philippins utilisent le jus comme un assaisonnement. Le jus est mis en bouteille en Inde, soit avec un ajout d'acide citrique (1% par volume de jus) et 0.05% de potassium métabisulphite, ou simplement en stérilisant les bouteilles remplies en les plongeant dans de l'eau bouillie pendant une demi-heure. Pour faire de la gelée, il est nécessaire d'utiliser des fruits de type doux et non-mûrs ou des fruits de type acidulé mais mûrs puis d'ajouter de la pectine commerciale ou quelqu'autre fruit comme par exemple de la papaye verte, accompagnée de citron ou de jus de citron vert.

Les fleurs sont acides et sont mangées en salade à Java; elles sont aussi mises en conserve en Inde.

Les feuilles ont aussi été consommées comme un substitut à l'oseille.

Usage non-alimentaire

Les caramboles de type aigre sont utilisées pour nettoyer et polir le métal, particulièrement le cuivre, car elles dissoudent la rouille. Le jus peut aussi éliminer les taches faites sur du tissu blanc. Les fruits qui ne sont pas mûrs sont utilisés à la place de l'habituel mordant en teinture.

Les graines sont toxiques et peuvent faire office d'insecticide une fois écrasées.

Usages Médicinaux

Le jus de carambole est considéré comme un bon régulateur de tension artérielle. Le jus de fruits dont l'index de maturité est de niveau 3 est préféré pour cet usage.

En Inde, le fruit mûr est administré pour stopper les hémorragies et pour soulager les hémorroïdes; de plus, le fruit sec ou son jus peut être ingéré afin de traiter des symptômes de fièvre. Il est dit que le fruit en conserve peut soulager de la diarrhée, des problèmes liés à la bile et des “gueules de bois” dues à une surconsommation d'alcool. Un onguent fabriqué à partir du fruit est utilisé pour soigner les problèmes de l'œil (ophtalmologie). Au Brésil, la carambole est prescrite comme un diurétique pour les problèmes rénaux et vésicaux, et il est aussi considéré comme un traitement de l'exéma aux effets très bénéfiques. Dans le Materia Medica Chinois il est dit que “la carambole coupe la soif, augmente la production de salive et donc apaise la fièvre”.

Une décoction faite à partir de fruits et de feuilles est bue pour empêcher les vomissements. Les feuilles sont attachées aux tempes pour soulager le mal de tête. Les feuilles et les pousses écrasées sont utilisées en cataplasmes sur les éruptions de varicelle et aussi sur la mycose.

Les fleurs sont prescrites comme un vermifuge. En Asie du sud-est, les fleurs sont frottées contre la dermatite causée par la résine dérivée de l'arbre à laque du Japon.

Burkill affirme qu'une préparation de l'écorce intérieure, avec du bois de santal et de l'Alyxia sp., peut être enduite sur les éruptions cutanées dues à la fièvre miliaire. Les racines, avec du sucre, sont considérées comme un antidote au poison. De l'acide hydrocyanique à été détecté dans les feuilles, les tiges et les racines.

Le bois